Danseuse, performeuse, créatrice multiple

Mélusine
De Maillé

Formée dès l’enfance à la danse contemporaine au Conservatoire de Montpellier, Mélusine de Maillé s’initie ensuite à l’improvisation in-situ, notamment aux côtés du collectif Boustrophédon. En 2004, elle part au Québec dans le cadre d’un échange universitaire (licence, maîtrise), puis intègre l’École de danse contemporaine de Montréal (2006-2009).

À partir de 2009, elle crée une série de solos – Moi et mon aspirateur, Soif, Danse et mer, Le bal perdu, Regarde-moi je suis nu(e) – et son premier spectacle jeune public, Bidule et Bélusine.

Parallèlement, elle co-crée une fondation artistique à visée sociale et pédagogique qu’elle dirige pendant dix ans. Ces années au Québec ont été foisonnantes alliant projets, formations et apprentissages sur le terrain.

Parallèlement, elle co-crée une fondation artistique à visée sociale et pédagogique qu’elle dirige pendant dix ans. Ces années au Québec ont été foisonnantes alliant projets, formations et apprentissages sur le terrain. Au Canada puis en France, elle transmet aux enfants et aux adultes, la création en danse, le contact-improvisation, la danse contemporaine et la création in-situ.

De retour en France en 2014,  elle intègre la Formation supérieure des arts dans l’espace public (la FAI-AR) dans laquelle elle approfondit  sa démarche de création dans l’espace public. Aujourd’hui, Mélusine s’interroge sur l’articulation entre le dedans et le dehors, entre la matière sensible et son articulation avec les objets et l’environnement.

En 2017, elle crée Fil Ô Mêle,  solo dansé pour l’espace public. Elle danse également pour différentes compagnies comme Le Cri de la FourmiDétournement d’elles, Aziz Boumedienne, Transbordeur et met en œuvre des projets convoquant la création participative et collective, la notion de mémoire et de récit individuel. 

Intention artisitique

Fil Ô Mêle
De l’intime à l’espace public

Fil Ô Mêle délivre une parole intime dans l’espace public, l’évocation du drame de la perte. Partager une grande danse rituelle, dans la trame de la ville. Comme dans le mythe de Philomèle et Marianne, je démêle les fils un à un, pour coudre et recoudre des morceaux d’histoires éparpillés. Je tisse sur le fil du temps, entre morts et vivants.

En complicité avec : Anaïs Poulet et Laetitia Reboul (assistantes chorégraphiques), Stéphane Carbonne (plasticien), Florence Capron (dramaturgie / danse), Stephan Pastor, Cie Pirenopolis (jeux / mise en scène), Elie Carton de Grammont (musique / suivi général)
Accueil en résidence : Dans les parages (Laboratoire de recherche et de création artistique – La Zouze | Marseille), La Filature du Mazel (Lieux de fabrique artistique et culturelle | Cévennes), École de danse D12 (Marseille), Théâtre de l’Œuvre (Marseille), Sur le Pont (CNAREP | La Rochelle), Cie Toufik Oi (La Rochelle)

Tutrice : Léa Dant, auteure et metteuse en scène  – Cie Le Théâtre du Voyage Intérieur