danseuse auto-gérée

Zoé
Pannier



Zoé dit mamoute ; c’est une histoire simple comme une biographie. Années après années, elle grandit. À l’âge de ces cinq ans, elle commence la danse et la musique, comme tout enfant ces activités sont avant tout une grande partie de joie et de découvertes.
Cela se passe dans un conservatoire en région parisienne. Ses parents l’obligent / l’éduquent / lui font faire du vélo, du tennis, de la course à pied, des grandes randonnées, du bateau et des promenades nocturnes dangereuses.

La chance lui tombe dessus lorsqu’elle rentre dans un lycée parisien dans lequel ses activités artistiques deviennent centrales, elle est en horaires aménagés.
Début d’un professionnalisme naissant, de plus, elle entre dans un cursus intensif créé par le conservatoire de Paris. Ce cursus est quelque peu alternatif puisqu’il permet d’accéder à une panoplie de pratiques en lien avec la danse et parallèlement de la pratiquer intensément.

C’est à ce moment crucial qu’elle rencontre la création artistique et le travail en collectifs et compagnies qui l’ont captée et la capturent encore aujourd’hui il semblerait.
De là, va naître en elle cette nécessité de créer. Qu’est-ce que créer ; sinon d’organiser nos existences qui sont la vie, les pensées, les mots, les gestes, les lieux et les personnes avec lesquelles on est pour vivre heureuse et heureux.
L’évidence d’une concordance des arts et des pensées la mènent à expérimenter des formes de créations et des formes de modes de vie qui semblent être intrinsèquement liées.
Elle dit qu’il faut rire avant tout.