Marino
Gatto

Clown ascendant border collie.

Enthousiaste et rigoureux dans la dure tâche d’être présent et sincère.

La joie et le jeu sont mes moteurs. Et je suis obsessionnel.

Avec cette question, en boucle : Comment lutter contre l’isolement ?

Je vais chercher dans l’autogestion et le travail social où j’ai exercé différents métiers.

Dans des collectifs de production de nourriture, dans des associations qui accompagnent des personnes en situation de grande précarité, subissant des oppressions systémiques, au Planning Familial.

Je cherche à y mêler des formes d’expressions artistiques par amour et foi en le décalage, en l’absurde.

Je me forme à l’éducation populaire, au théâtre des opprimés et au clown social. Je rencontre en même temps l’autodéfense féministe et l’accompagnement par le collectif des personnes traumatisées.

Je me lance avec Marjolaine Boitard dans l’écriture d’un duo de clown qui aborde les violences dans l’intime. Nous créons la Compagnie du Linge sale. Et nous allons chercher des complices, des soutiens parmi nos réseaux queer féministe et des pédagogues clown.es, danseureuses, poéte.sses, et metteur.euse en scène.

Arrive un moment où je n’y tiens plus : je quitte mon poste de coordinateur de chantier d’insertion pour me consacrer à plein temps à l’apprentissage du clown, du théâtre et de la danse et à la création. J’intègre la formation professionnelle de théâtre physique de l’Ecole des gens, à Grenoble et je me nourris de workshop de danse et de pratiques somatiques.

Je fais sans cesse dialoguer ces expériences avec mon intime.

Je parle depuis des actes individuels et collectifs pour qu’on aille mieux et même qu’on se fasse plaisir. Court-circuiter les informations dysfonctionnelles inscrites dans nos corps et dans nos croyances. Pour dire, se sentir responsables et courageux.euses, avec de la ressources, et des moyens de replis, des moments de répit.

Aujourd’hui, je suis sur une piste : La tendresse nous sauvera.

Avec la créativité.

Les deux ensemble, c’est vraiment du solide.

J’éprouve la tendresse dans des liens de réciprocité et d’honnêteté. Quand je prends des risques dans un cadre de confiance. Quand je peux offrir un cadre dans lequel les personnes se sentent de prendre des risques. Quand je bouge, je suis touché.e par, je joue avec.

Le clown est mon entrée artistique. Il est une discipline lisière avec le théâtre, la danse, le chant, la poésie, où tout est possible, tout est lisible sans être littéral.
Le clown vient remettre du mouvement et du vivant à l’endroit où les choses sont figées, dans nos corps et dans nos imaginaires.

C’est à cet endroit que je veux créer.

Je veux créer pour qu’on se sente vivant·e·s et entouré·e·s.