Artiste – Autrice de cirque. Exploratrice du vide

Karla
Arévalo

Née à midi un 4 novembre, au milieu du monde, à Cuenca en Équateur. Karla vient du cirque, de la danse et des arts plastiques, affirmant dès le début de sa vie artistique une démarche interdisciplinaire et expérimentale.

Après un diplôme universitaire en danse et cirque à l’Université Jean Jaurès (Toulouse, France), elle poursuit trois années de formation à l’École de Cirque Contemporain Flic (Turin, Italie), puis à l’Université des Arts de Stockholm – SKH (Suède) et à l’ESACTO’Lido (Toulouse, France).

Au fil de ces années d’études et d’explorations aériennes, Karla développe une pratique singulière et personnelle de la suspension en tissu aérien, à la fois plastique et énergétique. Ses univers se nourrissent de la précision de la lenteur, des surprises des torsions et contorsions, de la force de la fragilité et de l’énergie de l’endurance. Elle transforme la technique en un langage de formes et de mouvements uniques, rares, et sincères.

Karla obtient également un diplôme en dramaturgie circassienne et se forme à la Magie Nouvelle au Centre National des Arts du Cirque CNAC (Châlons-en-Champagne, France), auprès de Raphaël Navarro, de l’anthropologue Valentine Losseau et de Jean-Michel Guy.

À la fin de ses études, elle collabore à différents spectacles de cirque, parmi lesquels Gården, dirigé par Stephen Rappaport, La Sombra del Oro, dirigé par Greta Garcia et Morgan Cosquer, ainsi qu’à d’autres projets à travers l’Europe et l’Amérique du Sud.

Actuellement, elle travaille en tant qu’autrice et interprète à sa première création Lei-LÀ – Une expérience rituelle de cirque. Cette pièce lui ouvre une porte intime et pleine d’espoir pour explorer, former et dé-former son corps, dans un espace nourri par ses propres paysages migratoires et par les récits des femmes migrantes croisées sur son chemin. À travers la marche et la suspension aérienne, Lei-LÀ interroge, d’une façon psyche-lumineuse, les liens entre cirque, rituel, utopies, rêves sans frontières, territoire et communauté.

Passionnée par le vide, les scènes alternatives, le non-cirque, la magie, l’exploration des limites, les distorsions et les perceptions de toutes sortes de réalités. Aujourd’hui Karla fait partie de la 11e promotion de la Fai-AR, et y poursuit ses recherches sur des expériences de cirque immersives où la communauté occupe une place centrale.

Elle imagine le cirque comme un espace de rencontre et de connexion, capable de créer des mondes à la fois poétiques, tordus, abstraits et absurdes. Des univers clair-obscures, décalés, vivants, vibrants. Assurément engagés !