
Performeuse, metteuse en scène…
Bonnie
Besson
Bonnie aimerait être habillée en rouge et disparaître, c’est une contradiction qui l’anime et me met au travail.
Je suis performeuse, metteuse en scène et éternelle étudiante. Mon travail cherche la parole authentique et l’action libératrice à travers des formes performatives. Je questionne nos modes d’existence, nos croyances et nos besoins en explorant des sujets universels tels que la mort ou l’amour.
C’est à partir de 2012 que je me forme à l’art dramatique. D’abord au Laboratorio Escuela à Barcelone, puis lors d’un bref passage au Cours Florent à Paris.
Ici, passent 3 années assez folles, je deviens créatrice de broches aimantés et j’achète un voilier de 15 mètres pour faire un bateau-théâtre. Finalement, le bateau était pourri et l’histoire d’amour sous-jacente aussi, le rêve m’est un peu passé.
En 2018, je commence à travailler comme professeure de spécialité théâtre dans un lycée associatif cévenol. J’y découvre un goût pour la pédagogie et la création en milieux naturels. Je décide d’intégrer le Master Création en spectacle vivant de l’Université Paul-Valery, à Montpellier, d’où je sors diplômée en 2023.
Ces deux années de formation m’offrent l’occasion d’explorer une diversité de formes et de pratiques. Parmi les expériences marquantes, je retiens notamment ma rencontre avec Juan Navarro et avec La Fabrique autonome des actrices, deux étapes décisives dans mon parcours artistique. J’y développe également une pratique culinaire ainsi qu’un projet de seule-en-scène conçu pour des espaces bucoliques : Adieu monde cruel.
À l’issue de mon master, je fonde la Compagnie du Pêcher et poursuis la formation professionnalisante Métiers artistiques du théâtre au Théâtre des 13 vents – CDN Montpellier. Cette même année, je participe à plusieurs workshops de jeu, notamment avec Bruno Geslin et Rebecca Chaillon, dans une recherche axée sur l’intime. Je réalise également un stage d’assistanat à la mise en scène auprès de Céline Champinot et collabore, en tant que performeuse, avec l’artiste plasticienne Noemi Lancelot pour son exposition au Salon de Montrouge, ainsi que dans le cadre de sa recherche sur les « artistes qui ne font rien ».
En septembre 2025, j’intègre la FAI-AR avec l’envie de poursuivre mon exploration du théâtre en pleine nature, notamment à travers des projets comme Adieu monde cruel. J’aspire également à approfondir la dimension théorique de ma pratique, afin d’ouvrir la possibilité d’un travail de recherche.