Artiste plasticien, concepteur de projets

Simarik
Nicolas

Avec son nom de prince ottoman, Nicolas Simarik est déjà un artiste illustre ; deux Que sais-je ? lui sont consacrés, et un troisième est en cours. Juste accointance du monde éditorial pour cet artiste atypique et d’ores et déjà chéri par la postérité, à coté des plus grands, comme François Mitterrand.
Nicolas Simarik naît le 10 mars 1977, à Creil, dans l’Oise.

Après une scolarité paisible, il décroche sans difficulté son baccalauréat, avant de se lancer dans des études d’art à Bourges, puis à Nantes, où il révélera ses talents et liera une amitié durable avec de nombreux artistes, devenus célèbres depuis.
Nicolas Simarik est homme à nous étonner autant qu’à s’étonner lui-même, aguerri aux actes artistiques spectaculaires. Ainsi, à l’âge de 22 ans, l’artiste, dont les dispositions festives ont soigné l’embonpoint, s’est appliqué à relier physiquement Nantes à Saint-Nazaire par un marathon de 45 km.
Il s’est aussi montré particulièrement doué pour se faire embaucher par des chefs d’entreprises pour 3 ou 10 minutes, attestant du même coup être un artiste vraiment engagé.

Cet homme de débordements, picard et jovial, s’est donc très vite fait remarquer par son habileté à se glisser dans les failles d’un système pour l’ébranler.
Son parcours est jalonné de rencontres déterminantes ; avec des enseignants ou des viticulteurs, ou encore avec des artistes, comme Emile Parchemin, alias DJ Duck, avec qui il réalisera l’album Panini de l’Art contemporain, ou des farces succulentes et grillées.
Simarik se nourrit de culture populaire comme d’amour ou d’eau fraîche. Il goûte avec délice le pastiche, quand il se déguise en Dupond et Dupont ou devient un rapeur en tenue Ricard pour l’exposition de l’Espace Paul Ricard, à Paris. Ses projets d’éditions, comme le journal Boulot (réplique du quotidien Métro), ou Le Guide du routard des Femmes en Europe par exemple, sont devenus des œuvres de référence autant que de déférence.
D’une prodigalité spontanée, superbe et généreuse, Simarik excelle à transformer l’instant en œuvre artistique, réunissant des personnes d’horizons différents dans un événement convivial où la joie, simple et délicate, se constelle de grâce et de plénitude.
C’est pourquoi Nicolas Simarik soigne ses haltes. A Monflanquin, Saint-Nazaire, Nantes ou Marseille ; quand il arrive dans un lieu de résidence, sa vie et le travail artistique qu’il entreprend sont déterminés par l’environnement qui l’accueille. Jeter l’ancre quelque part, c’est, pour Simarik, vivre et travailler avec, pour en faire sourdre de la poésie comme d’autres font jaillir des sources.

Ecrit par Murielle Durand-Langavant
Enseignante, critique d’art.

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