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Danse verticale en espace public : pratiques chorégraphiques en 3D

du 18
Mar
2024

au 22
Mar
2024

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Le partenariat entre la FAI-AR, le CNAC et le Pôle de danse verticale de la Cie retouramont se concrétise en 2024 par deux stages d’une semaine qui se distinguent et se complètent sur deux lieux différents : l’un à la FAI-AR, l’autre au CNAC.

Pour expérimenter la verticalité en mouvement en milieu urbain, les participant·e·s ont la possibilité de choisir le parcours dans son intégralité ou sur l’une des deux semaines au choix.

En cas d’inscription aux deux stages consécutifs « Danse verticale en espace public», le tarif global pour le suivi des deux stages est de 3000€ pour 10 jours et 70 heures de formation (soit 30% de réduction).

Le stage

Pour ce premier stage prévu à Marseille, l’objectif est d’expérimenter les potentialités de la danse verticale offertes par l’architecture, permettant de voir et d’user de la ville autrement pour en faire un territoire ouvert à la chorégraphie. Nos lieux de vie étant essentiellement perçus par succession de paliers horizontaux, les murs apparaissent comme des frontières infranchissables.

L’inversion du rapport au plan constitue une transgression des règles administratives, physiques et d’usage, qui ouvre un nouvel espace d’exploration et de projection imaginaire. La danse verticale transforme notre relation à la ville qui devient un espace ouvert au désir, un agrès géant ou émergent de nouveaux possibles.

Le programme démarre par un travail au sol en studio pour le développement d’un rapport conscient à l’horizontalité. Il se prolonge par une bascule sur un mur d’escalade en intérieur pour déboucher sur des évolutions verticales dans l’environnement urbain.

Il s’agit de transmettre les techniques et le vocabulaire développés par la compagnie Retouramont avec une progression pédagogique qui vise à élargir les capacités d’expression des artistes dans l’espace urbain.
L’objectif est que chaque participant s’approprie des outils pour s’emparer de cet agrès géant en 3D qu’est la ville afin d’entrer dans une écriture chorégraphique.

Objectifs pédagogiques

  • Appréhender le rapport au sol et à la surface comme des références à renverser au mur,
  • Développer un rapport visuel à l’architecture, à la lecture des bâtiments et du paysage,
  • Élargir l’expérience physique de la ville comme mine d’agrès pour l’artiste,
  • Mettre en connexion plusieurs sites dans une image élargie à trois dimensions,
  • Intégrer la géométrie du lieu dans l’écriture et le travail dramaturgique,
  • Être sensibilisé au matériel, aux accroches possibles, à la sécurité et à la technique (Cette sensibilisation à la sécurité ne constitue pas une formation professionnelle qualifiante).

Recommandations et témoignages

En moyenne, les participant·e·s recommandent ce stage à 92%.  (source édition 2023)

« Je suis tres contente de la formation et de ce qu’elle m’a apporté »
Elena, stagiaire édition 2023

« Équilibre juste entre théorie, dramaturgie, pratique, information technique »
Valérie, stagiaire édition 2023

« Je me suis sentie super en sécurité, bien accompagnée et bien au clair sur toutes les procédures. Je sens que je repars avec un bagage en plus »
Morgane, stagiaire édition 2022

« Je suis arrivée avec un petit bagage de danse verticale, mais je l’avais abordée que dans des situations d’urgence toujours liées à une monstration, jamais dans la recherche. Cette fois j’ai pris un grand plaisir à chercher mais aussi à regarder les autres. Je crois que ça a été permis par tout le temps de recherche en salle, au sol. J’ai vraiment pris beaucoup de plaisir à cette transposition du sol au mur. »
Manon, stagiaire édition 2022

« Un immense merci de donner accès à ces savoirs avec des formateurs extrêmement pédagogues et dans des conditions très confortables. J’ai appris énormément de choses sur moi et j’ai repoussé des limites. Un stage très enrichissant à tous niveaux, c’était vraiment génial ! »
Julia, stagiaire édition 2020

Formateurs

Fabrice Guillot - Directeur artistique de la Cie Retouramont

Depuis 30 ans au sein de la compagnie Retouramont, Fabrice Guillot s’est plongé dans la recherche d’une écriture chorégraphique singulière. Sa pratique de l’escalade à haut-niveau lui a ouvert l’infinie diversité des mouvements nés de l’adaptation au rocher. Parcourir une voie, c’est trouver les placements, les rythmes, l’état intérieur, la respiration…
Son écriture chorégraphique est empreinte de cette expérience transposée à la ville ouvrant sur lecture inédite des espaces dans lesquels il s’engage avec une recherche gestuelle liée une corporalité du mouvement utile.
Il rencontre Bruno Dizien et Laura de Nercy et devient interprète de la compagnie Roc In Lichen. Il accompagne ensuite Kitsou Dubois dans ses explorations chorégraphiques et collabore avec plusieurs artistes, notamment Antoine Le Menestrel, Ingrid Temin et Geneviève Mazin, Mourad Merzouki.
En tant que chorégraphe avec la compagnie Retouramont, il ouvre de multiples champs d’exploration : des espaces publics aux sites naturels, aux architectures contemporaines et patrimoniales… La notion d’invention d’agrès est la base du travail de Fabrice Guillot, qui l’amène à travailler en trois dimensions avec sculpteurs, danseurs et circassiens.

Olivier Penel - Directeur technique et regard extérieur scénographie

Passionné par l’escalade, Olivier Penel, directeur technique et regard extérieur scénographie, expérimente le travail sur cordes. En 1992, il obtient un BESS d’escalade, travaille comme moniteur et occasionnellement comme rigger pour la Cie Retouramont. Il devient chef d’équipe pour travaux sur cordes. En 2007, il obtient le diplôme d’architecte DPLG et exerce son métier en libéral. En 2017, il intègre la Cie Retouramont comme directeur technique. Son expertise dans l’installation scénique et l’architecture l’amène à jouer un rôle important dans la scénographie et la mise en scène de l’espace pour les spectacles de la compagnie.

Partenaires

Établissement supérieur de formation, de ressource et de recherche, le Centre national des arts du cirque a été créé en 1985 à l’initiative du ministère de la Culture et de la Communication.
Près de 400 artistes, représentant 35 nationalités, sont issus de son École supérieure. Ces artistes sont aujourd’hui des acteurs majeurs du cirque contemporain sur la scène internationale.

Le Pôle de Danse Verticale, fort de son expérience sur trois saisons, propose cette année de nouvelles disciplines émergentes de la verticalité, venant des Etats-Unis, de la Thailande, du Costa Rica… Le pôle affirme son originalité en rassemblant dans un lieu unique toutes ces disciplines innovantes en plus de nos ateliers de danse verticale.