"Brouteur de bitume"

Vladimir
Delva

Compagnie La Flambeau

Créée, le 15 août 2019, sous le modèle de la loi 1901, la Compagnie La Flambeau tire son nom du titre d’un texte de théâtre écrit par Faubert Bolivar. Ce texte, a reçu le Prix Paulette Poujol Oriol, et Georges Corvington décerné en Haïti. Mais vous devez vous demandez pourquoi La Flambeau au lieu de Le Flambeau ? Ce n’est pas une faute d’orthographe, ni un jeu littéraire, non plus. Je m’explique. Voici d’où nous sommes le nom. En créole Haïtien, (laflanbo), « Ogou La Flambeau, ou la Société la Flambeau, c’est est un dieu, un (lois, esprit) ou une société qui prône la justice, l’équité et qui, a la mission d’apporter un peu de lumière dans cette vallée de ténèbres, qu’est notre monde actuel ». En ce sens l’association la Flambeau, est Pétri des valeurs républicaines. N’est-il pas dit, dans les annales de l’histoire, que Haïti, mon pays est la 1ère république noire libre du monde. Alors, sans fausse modestie, ce nom nous convient, à mer-veille ! Quel est notre théâtre, quel est son but, sa composition, et son fonctionnement ? Selon quelques articles issus de l’acte nous constituant, le statut, publié dans le journal officiel, par déclaration de la préfecture des bouches du Rhône, le 21 septembre 2019 ; nous avons la lourde tâche, la noble intention de nous adonner à la création artistique, théâtrale, à la prose poétique caribéenne, à la diffusion d’œuvres de spectacles vivant en France, et à l’étranger. Nous croyons, qu’elle est lumière, la FLAMBEAU qui nous éclaire sur le chemin de l’art et de la création. On se réclame de l’Éthnodrame, cette forme de théâtre populaire, créole caribéen, qui émet l’hypothèse que le vaudou comprend « des pratiques expressives entretenant une profonde familiarité avec les arts dramatiques ». L’éthnodrame est cette forme de théâtre théorisé par Franck Fourché, et le docteur ethnologue Louis Mars. Il a pour parure chants, textes, et danses, prenant le monde du vaudou comme point d’ancrage. Sachant que le vaudou est vaste et complexe, nous savons qu’il nous reste, beaucoup à apprendre, à comprendre, en vue de maîtriser sa grammaire, sa substance, ses profondeur. Nous connaissons le risque, et nous ne le prenons pas seul. Nous faisons la promotion de la poésie, la lecture et les écritures de théâtres contemporaines, l’animation et la formation, l’accompagnement de pratiques amateurs, le développement d’actions pédagogiques, culturelles, l’organisation, la programmation d’évènements, la collaboration artistique avec des compagnies d’ici ou d’ailleurs, en lien avec des artistes internationaux, et toutes autres actions liées à son objet. Nous souhaitons sensibiliser nos concitoyens aux spectacles vivant, transmettre des émotions et les interpeller sur l’importance des sujets de sociétés. Nous nous adressons à un public composé de petits et grands, quels que soient leurs milieux, leurs croyances, âges, et sexes, et sans discrimination. Pour eux, nous voulons faire un théâtre digne d’une bonne rencontre humaine, une vraie cérémonie nous reliant au cosmos. Pourvu que l’on cesse de l’intoxiquer. Nos artistes associés mènent des ateliers dans des lycées, des centres sociaux. Ils travaillent sur leurs planches d’écritures poétiques, contes et théâtres. Quant à moi, son humble directeur artistique, je m’acharne aux propositions de projets artistique destiné à l’espace public, tel ce futur spectacle pour tiers paysage, cette création In situ pour l’espace public les revenants de l’impossible amour, un texte inédit du dramaturge Faubert Bolivar. Prix Du Meilleur Texte Dramatique décerné par l’Association Textes En Parole, en Guadeloupe, en 2017.

Vladimir est l’un des lauréats de SACD BEAUMARCHAIS 2020 écrire pour la rue et Lauréat d’une résidence en Haïti Quatre Chemins.

Intention artistique

Sainte-Dérivée des Trottoirs
Pawol Moun Fou

Tantôt grande prêtresse, tantôt prostituée, Sainte-Dérivée régnant sur les trottoirs, invite son public à suivre ses pérégrinations, ses délires et ses coups de gueule.
Comme stratégie de survie à son existence une seule technique : l’Amour ! Celui de l’humanité et surtout de Jésus.
Avec quelles utopies et artifices affronter la cruauté du réel ?

En complicité avec : Alice Leclerc (mise en scène), Astrid Durocher (assistante scénographie), Jacqueline Gautherie (costume)
Accueil en résidence : Le Citron Jaune (CNAREP | Port-Saint-Louis-du-Rhône), Théâtre de l’Unité (Audincourt), Générik Vapeur (Marseille)
Remerciements : Wilda Philippe, Pina Wood, Caty Avram, Doreen Vasseur, Jacquemine Geffraut, Olivier Arditti et Jean Matelot

Tuteur : Barthélémy Bompard, directeur artistique, metteur en scène, réalisateur, comédien et musicien  – Cie Kumulus