Metteure en scène

Pina
Wood

Pina Wood est metteuse en scène, dramaturge et poétesse. Elle vagabonde, papotte et anthropopoétise. Elle oraliture (ce qui signifie qu’on doit lire ses textes à haute voir. Elle précise que c’est mieux si on monte sur une table et qu’on fait trinquer l’assistance). Spécialiste des questions de territoire, sa pratique invente des rituels collaboratifs où donner et prendre la parole deviennent sujet de recherche. Artiste polymorphe, elle collabore avec le collectif Balle Perdue, les laboratoires deletere ou encore Generik Vapeur.

Pina vit à Marseille. Elle aime Robert Filliou, June Jordan, Monique Wittig, les fautes d’orthographe et les hydrolats floraux.

Création en cours (2020)

Parce que les majorettes finissent toutes sous un tas de bûches ou dans une bétonneuse

DRUM POÉSIE | MISE EN SCÈNE DU DÉBAT
1 expérience = le poème + 1 lieu + 1 spatialisation sonore + 1 sujet de conversation + 3 questions + 1 invité.e


Dispositif
Une batterie regarde une speakerine, un couloir vide d’une dizaine de mètres les sépare – les spectateurs, placés en bifrontal sont assis sur des chaises confortables et tournent tour-à-tour leurs têtes comme à Roland Garros pour suivre le dialogue – tout se joue dans la pénombre (pour l’instant) et l’artiste envisage de jouer dans le noir total (pour l’instant).
Conçu comme un poème-émission-radio qui laisse la place aux palabres, ce dispositif s’ancre dans la tradition du Hörspiel, “jeu pour l’oreille”. Il s’agit en effet d’écouter ~ “hör-” ~ et de jouer ~ “spiel”.
Durant l’heure, trois questions sont posées aux spectateurs et chacun tente, si ce n’est d’y répondre, de réfléchir à l’éventualité d’une réponse. Il y a l’obsession de nombreux micros disséminés dans le public.

Recherche et écriture
Depuis 2018, Pina Wood esquisse les contours d’une nouvelle recherche. Elle est accueillie deux fois en résidence à la Cité des arts de la rue qui ont donné lieu à deux expérimentations publiques lors des 36 du mois. PQLMFTSUTDBODUB devient dès lors un dispositif performatif (vers un art conversationnel) dont la chair se renouvelle à chaque expérience.