Émeline
Guillaud

Danseuse, elle croise, au travers de stages et trainings, le travail de Mathilde Monfreux, Jules Beckman, Laurent Chanel, Fanny Soriano, Ali Salmi, Edwine Fournier, Eszter Gal, Archaos, Willy Dorner, David Zambrano, Ex Nihilo, Sharon Fridman, Rootlessroot, Abou Lagraa, Anna Halprin, Peeping Tom, Ambra Senatore, Rachid Ouramdane, Aïcha Aouad-Sicre  ou encore Groupenfonction.
Diplômée des Beaux-Arts, lors de son parcours, elle développe un travail plastique où le corps est au centre de ses réflexions en interrogeant la chute, la gravité et la disparition.
En 2007, elle décide d’orienter son travail en direction des arts de la rue. À Marseille, elle insuffle les Facteurs d’amour (messagerie sentimentale théâtralisée) qui s’orchestrera en 2015 pour la septième année consécutive.
Machiniste et régisseuse, elle se glisse depuis 2008 à l’arrière du décor dans les théâtres et festivals, et aiguise ainsi son regard à travers les nombreuses rencontres et découvertes qu’elle y fait.
Elle intègre la troisième promotion de la FAIAR – Formation supérieure d’art en espace public en 2009 au cours de laquelle elle écrit sa première proposition en espace public, Limite de discrétion (Chorégraphie pour une équipe de rugbymen et une danseuse volante.)
En 2011 elle fonde Malaxe pour porter cette création et celles à venir. Metteuse en espace et en corps, elle impulse Entr(EUX) (Instant dansé entre deux façades). Elle engage également une recherche,  Mole,  avec Julien Degremont (Un projet laboratoire pour 2 individus et de la pâte (eau farine)). Aujourd’hui, ils collaborent ensemble pour l’écriture du solo Hauteurs d’homme, création 2018.
Simultanément, Emeline se nourrit de la pratique du Life Art Process fondée par Anna Halprin et Daria Halprin qui s’appuie sur le mouvement dansé, en intégrant les arts visuels, les techniques performatives et la psychologie.
Parallèlement, elle collabore et entretient d’étroites relations artistiques avec Olivier Grossetête ainsi qu’avec les compagnies Détournement d’elles, Chamboul’tout, Post-scriptum, avec le collectif La Folie Kilomètre, le Groupe Zur et plus récemment l’IPI…

Intention artistique

Limite de discrétion
Tuteur / Jules Beckman (performeur multidisciplinaire / Cie Libertivore)
Un espace oublié comme terrain d’exploration. Des joueurs s’y risquent. Dans l’endurance, leurs corps se jouent et éprouvent la matière. Le public est invité à être témoin de cette auscultation. Les points de vue se relient, et les vides se remplissent. C’est une succession d’images entre appuis et suspensions, qui
perturbent et épousent un lieu de force et de fragilité.