Paysagiste-artiste, barbouilleuse, cantatrice-excavatrice

Marie
Delaite

Formée à l’École Nationale Supérieure du Paysage, et à la danse par Odile Duboc et ses danseurs (2006-2008), elle mène une exploration artistique protéiforme du territoire et de ses enjeux, avec et pour les populations. Après un passage à la Cie Malabar en tant qu’assistante à la mise en scène lors d’un projet européen, elle intègre en octobre 2013 la FAI-AR (Formation Avancée et Itinérante des Arts de la Rue).
À la suite de sa rencontre à Marseille avec des artistes issus d’autres pratiques, elle va particulièrement s’intéresser à la résonance du texte dans les lieux et à l’écriture de textes pour un contexte. En avril 2014, elle collabore notamment avec Guy Alloucherie lors de portraits de ville dressés par la Cie HVDZ. 
En 2014, elle co-crée la compagnie L’écumerie avec Capucine Dufour. De mars 2015 à mai 2019, autour d’un premier projet, Estrans, elles s’attachent à développer des outils d’exploration et d’infusion par capillarité dans plusieurs territoires de rives (maritimes ou fluviales), afin d’en retranscrire artistiquement les enjeux et de transmettre leur regard sur ces lieux. 
En parallèle, elle travaille la mise en espace du texte, notamment de 2015 à 2018 dans le projet Cha Ô de la compagnie Les Ribines.
Pour la compagnie Ici-Même (Gr), elle est interprète lors du projet in situ Bâtiment-Monde (Hôpital de Saint-Gaudens, MUCEM à Marseille).
À la fois metteuse en espace et porteuse de projets, elle encourage le décloisonnement des disciplines et la création in situ.

Intention artistique

L’été 2020 a été riche: d’une part, elle est invitée par la Maison Laurentine à produire textes et portraits suite à des conversations intimes avec différents publics locaux autour d’oeuvres d’art de l’exposition Voluptés à Châteauvillain en Haute-Marne.
D’autre part, lors de Kanol Tan, en centre Bretagne, elle propose la traversée-spectacle Rien n’est encore apparu, création performative in situ pour texte et clavecin autour du canal de Nantes à Brest.

Aujourd’hui, Marie continue de se former aux Beaux-Arts de Lorient avec une recherche documentaire sur le rapport au paysage (une fois que l’on est parti d’un lieu, qu’en reste-t-il en nous?) sous forme d’installation plastique, textuelle et vidéo.

En parallèle, elle continue de développer des créations vivantes (traversée-spectacle…) et plastiques (cartographie, vidéo-danse…) autour du paysage.